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Jour 79 | On s'est rencontrés un beau soir d'été | Chevalier

Princesse
Date d'inscription : 13/07/2016
Incarnation





Princesse
Incarnation
Dim 28 Aoû - 12:57
Il y a trois jours, il y a eu deux nouveaux arrivés. Un monsieur et une dame. Je ne les ai pas vus à ce moment, j'étais au potager toute la journée. La rumeur a juste couru sur la ville et elle ne m'a pas évitée.
Le lendemain, j'étais à la M.D.O. pour représenter la guilde des Horticulteurs (on fonctionne par roulement : c'est chacun son tour). J'ai alors rencontré le monsieur, parce qu'il me fallait lui parler de la guilde, de ses métiers, de toutes ces choses. C'est ce que j'allais faire, mais j'ai commencé par lui demander :

« Comment tu t'appelles et est-ce que ça va ? »


Aujourd'hui comme hier, je ne suis pas allée à la M.D.O., mais comme ça fait deux jours qu'il n'est pas revenu, je pense que l'Horticulture ne lui a pas convenu. C'était bien ce qu'il me semblait. Il a dû trouver autre chose à faire. Il a dû trouver sa voie. Je souris en pensant à ça, sur le chemin de la maison. La journée est terminée, alors je rentre à la maison. Si j'ai repensé à Chevalier, c'est parce que je l'ai aperçu lui aussi qui marchait. Sa vue m'a rappelé les souvenirs qui lui étaient liés. Il devait rentrer chez lui aussi. Je ne suis pas allée vers lui, parce qu'on m'a déjà expliqué qu'on ne pouvait pas aller à la rencontre des personnes simplement sous prétexte qu'on s'était déjà parlé une fois. En réalité, on me l'a expliqué de façon beaucoup plus compliquée : que ça dépend des jours, que ça dépend des personnes, que ça dépend du contexte, enfin ! Pour simplifier, je me suis dit que je me contenterai d'éviter de le faire jusqu'à ce que cette histoire soit plus claire. Depuis, je me contente de sourire.


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Chevalier
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Béni





Chevalier
Béni
Lun 29 Aoû - 18:05
La Perle le soir ressemble véritablement à un joyaux. Le soleil couchant darde sur ses maisons orientales, les recouvrants de miroitement précieux et les gens terminant leurs journées se pressent dans ses rues, discutant de leurs connaissances communes ou des courses nécessaires qu'ils pourraient aller faire au marché avant qu'il ne soit trop tard. Des sujets communs en soit, auxquels la plupart des gens ne feraient même pas attention, mais aussi des sujets ô combien réconfortant pour ceux dont l'existence ici est encore jeune ; car elles leur rappellent les conversations de la maison.

Du moins c'est ainsi que le perçoit Chevalier qui "suit" doucement le chemin de sa propre "maison". Bien que le terme "errer" puisse convenir aussi. Il cherche à se souvenir de la raison qui fait qu'il habite avec une femme qui lui ait inconnue, il sait qu'on lui a expliqué, qu'elle lui a expliqué, mais dans sa tête tout ce qui est en rapport avec elle semble ... si difficile à retrouver, comme floué par un maléfice. Alors, il cherche longtemps et cela en vain.

De toute manière, il n'a pas envie de la retrouver. Il préfère rester ici, dans les rues de la Perle, au milieu des gens et des démons, prétextant n'importe quelle raison pour ne pas aller à l'endroit qu'on le force à appeler chez lui. Et puis si au départ les démons l'ont effrayé, il s'est quelque peu habitué à leur présence, la plupart ayant après tout l'aspect à peu près humain. Il en est presque curieux.

Bien sûr, ils sont à traiter avec circonspection, comme ce ... lutin ? Qui était venu lui rendre visite la veille durant son tou- son cercle de garde. Mais cela s'applique de toute manière aussi aux humains comme sa vie lui a appris.

Pendant un instant chevalier fronce les sourcils. Cette dernière pensée lui parait étrange, quel événement lui a donc appris à se méfier ainsi des autres ? Pendant une demi-seconde l'image d'une salle à manger revient, puis disparait aussitôt remplacé par une mauvaise farce qu'un autre chevalier, jaloux, lui avait joué. Le visage de Chevalier se détend.

A quoi pensait-il déjà ? Bah, quelle importance.

Chevalier continue d'errer ainsi quelques temps, ne sachant guère quoi faire en dehors du fait de mettre en pied devant l'autre. Sans trop le vouloir il franchit la séparation invisible du quartier Bénis, entre dans celui de la Fusion. Les démons se font plus nombreux ici. Cela ne fait que deux jours qu'il est arrivé, mais il pense déjà connaitre toute la population de visu, une centaine d'âme c'est à peine un village, même pour son temps.  

Puis ses yeux s'arrêtent sur une jeune femme qui marche. Elle passe devant lui, lui offre un sourire et continue sa route. Chevalier la connait, c'est une démone, princesse est son nom. Leur rencontre a eu lieu quelques jours auparavant, quand on cherchait encore à trouver où chevalier serait utile, avant qu'il ne rencontre Dame Takeko en définitive.

Au départ il avait réellement cru qu'elle était de sang royal. Son physique en était digne en tout cas. Il avait autrefois vue la princesse d'Angleterre, mais même elle ne pouvait en rien rivaliser avec celle qu'il avait découvert ce jour-là, les mains couvertes de terre. Dans un habit crotté et boueux, le visage de Princesse rayonnait mille fois plus que le sang du roi des Angles. Sans aucun doute car il était encadré par un soleil fait cheveux.


« Comment tu t'appelles et est-ce que ça va ? »

«Chevalier et eu ... Mon transite se porte à merveille Mademoiselle. Merci de vous en soucier.»


Durant quelques heu- tours de sablier, il était resté en sa compagnie, sans chaperon d'aucune sorte, tandis qu'elle lui apprenait les rudiments de la paysannerie. Même si la tâche présentée était dégradante pour quelqu'un de son rang, sa candeur et son innocence avait réussis à rendre l'instant agréable et Chevalier lui en était reconnaissante pour cela.  

Peut-être est-ce cela qui le poussa à la suivre pour lui adresser la parole. Peut-être est-ce le désir de ne pas rentrer chez lui. Toujours est-il qu'en quelques enjambées, il la rattrapa pour l'interpeller le plus doucement possible.


« Princesse ? »

Quelle sensation étrange pour un chevalier du commun de prononcer pareils mots.


*tousse*:
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Princesse
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Princesse
Incarnation
Mar 30 Aoû - 4:17
À ma question, il y a deux jours, il a répondu bizarrement. Je ne savais pas ce qu'était le « transit », mais je ne le lui ai pas dit tout de suite. J'ai remarqué qu'il m'avait dit : « vous ». Je lui avais dit « tu ». J'ai remarqué aussi qu'il ne m'avait pas renvoyé la question, j'ai senti qu'il était peut-être gêné. C'était peut-être parce que je lui avais dit « tu » au lieu de « vous » qu'il était gêné. On m'avait expliqué quelque chose à ce propos, mais l'on s'était beaucoup contredit. Au départ, je n'en parlais qu'à une seule personne, et puis plein de gens sont venus s'en mêler, si bien que j'ai plus été marquée par le monde qui s'est réunit pour débattre que par ce qu'il disait. Pour tout simplifier, et comme personne n'était d'accord, j'en suis restée au « tu » parce qu'il est moins compliqué et qu'en général ça ne dérange personne. Je me suis juste promis de dire « vous » à l'Empereur. Je ne voulais pas mettre Chevalier mal à l'aise. Alors, je me suis appliquée à lui dire « vous » depuis, même si je me trompais parfois parce que je n'avais pas l'habitude, et je lui au plus parlé des plantes que l'on cultivait et des outils que l'on utilisait que de comment il se portait. C'était peut-être indiscret. Je voulais qu'il ait un bon souvenir. Il n'était pas revenu, alors je ne pouvais pas savoir. Je savais seulement que ça ne lui avait pas convenu.

Aujourd'hui, pourtant, il est venu à ma rencontre. J'ai entendu des pas froisser le sable de plus en plus près, et quand j'ai tourné la tête, il m'appelait avec une voix toute douce :

« Princesse ? »

J'ai souri de nouveau : j'étais contente de voir qu'il souhaitait discuter ! Je me suis arrêtée de marcher pour que nous puissions le faire commodément.

« Oui, Chevalier ? Bonjour ! »

J'ai regardé le ciel parce qu'il s'était encore obscurci et que je ne suis pas encore habituée à ses changements de couleur. Il était très vite passé de bleu à rose à mauve à orangé, tout à la fois, puis il est vite devenu noir, avec un unique disque blanc brillant qui s'y lève. La chaleur du jour flottait encore dans l'air.

« J'espère que vous avez passé de belles journées depuis que tu es arrivé. »

Je n'étais pas sûre de vouloir continuer à vouvoyer, mais il le fallait puisque c'était ce qui semblait convenir à Chevalier. Alors, je me suis corrigée :

(yeux baissés)

« Depuis que vous êtes arrivé, je veux dire. »

Je me suis même excusée :

« Je suis désolée. Je n'ai pas vraiment l'habitude de vouvoyer, je... (j'ai hésité à dire ou non le mot, et puis un regain de fierté a fait pencher ma décision : je suis une Incarnation, ça ne fait pas très longtemps que je suis en vie, et il y a des soucis plus intéressants que d'utiliser le vous ou le tu) Je suis une Incarnation, ça ne fait pas très longtemps que je suis ici... Je ne sais pas encore bien utiliser le vous et le tu. Mais j'y travaille ! »

Et j'ai encore souri.
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Chevalier
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Chevalier
Béni
Mar 30 Aoû - 14:39
Chevalier l'observe doucement tandis qu'elle parle. Il y a quelque chose d'attirant en elle, quelque chose qui vous donne envie de la protéger, de la garder loin du vrai monde, de lui offrir une paix certes factice mais préférable à la perte de l'innocence.

On ne peut que comprendre pourquoi on l'appelle Princesse, cela saute tellement aux yeux.

Sa voix est douce, agréable, elle chasse au loin les soucis de Chevalier. Alors il ne peut s'empêcher de sourire à son tour. Elle hésite, corrige ses tournures de phrase. Le vouvoiement semble lui poser soucis, au même titre que le tutoiement, omniprésent ici, étonne notre chevalier. Lui qui a été habitué à ce que même ses parents se calfeutrent dans la politesse ne sent guère en droit de dire "tu" à qui que ce soit.

Venir lui parler était une bonne chose.


"Mes jours vont biens ces derniers temps. Je pense que je serais bientôt fait officier de la garde ... enfin sonneur d'alerte comme le nom est donné ici."

Un travail de militaire certes, mais un poste où il n'espère plus avoir à tuer sauf pour se défendre. Presque un rôle trop bon au vue de ses exactions passées.

Le mot incarnation le fait toujours douter, le lettré en lui définis la chose comme "être en chair" mais il n'arrive pas forcément à en saisir le convenance exact. Il préfère encore le terme bénis et démons, plus facile à ranger dans sa spiritualité.


"Vous apprendrez j'en suis sûr, j'avoue moi même avoir des difficultés, les gens ici sont si ... et bien disons qu'il y a de tout et nos coutumes sont loin d'êtres toutes identiques."

Et dire ça est un euphémisme.

En parlant de culture il n'est pas dans celle de Chevalier de discuter si tard avec une femme, les mœurs n'approuveraient pas. Et de ce fait, il n'a aucun idée de la conduite à tenir. Rester ici en plein milieu de la voie est impensable, l'inviter chez lui serait encore pire, surtout que l'autre serait là et on pourrait se méprendre sur la nature de leur relation. Non, il faudrait trouver quelque chose de décent, une façon de faire nouvelle pour lui mais qui serait en accord avec les mœurs actuelles.

Un peu perdu, il regarde autours de lui, espérant vaguement trouver solution à son problème dans les alentours. Des gens discutent, d'autres jouent à un étrange jeux avec des pierres, au loin un groupe de personne mange en terrasse, profitant de la fraicheur nouvellement apportée par la nuit.

Voilà la solution !


"Princesse, je sais que c'est un peu soudain, mais j'aurais grande joie de vous avoir à ma tablée ce soir."

Évidemment pour que ce soit vraiment décent il aurait fallut un chaperon, mais bon, on ne peut pas tout avoir et puis, il est temps d'évoluer un peu non ?
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Princesse
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Princesse
Incarnation
Mar 30 Aoû - 19:05
Je vois qu'il sourit aussi. Je le distingue à la lumière pâle qu'émettent mes cheveux, parce qu'elle se reflète sur les traits proéminents de son visage. Ce sourire m'a faite sourire aussi, j'étais contente de le voir. Je me suis dit en le voyant : je suis en train de parler à quelqu'un et nous nous sentons tous les deux bien, et c'est cela qui m'a faite sourire. Il n'est probablement même pas si gêné que ça. Il comprend sûrement que ce n'est pas si simple, de retenir tant de choses en si peu de temps. Il dit :

« Vous apprendrez j'en suis sûr, j'avoue moi même avoir des difficultés, les gens ici sont si ... et bien disons qu'il y a de tout et nos coutumes sont loin d'êtres toutes identiques. »

Je hoche la tête en le laissant parler, pour lui montrer que je suis d'accord et que je l'écoute. Lorsqu'il termine sa phrase, je ris même, doucement, parce que le souvenir de la discussion sur le vous et le tu était encore à la surface de ma mémoire et qu'il me fait rire. Cependant, ce qu'il dit m'intrigue, aussi, parce qu'il y a beaucoup de mystère autour des Bénis, comme lui, par exemple. Ou plus exactement, ils ont l'air de penser que tout le monde sait de quoi ils parlent. C'est normal. Lorsque je suis arrivée, et que l'on m'a parlé de la sieste perlaise, au départ, je ne savais pas ce que c'était. Pourtant, tout ceux qui habitaient à la Perle avait déjà assimilé ce que c'était. Après, je l'ai assimilé aussi. Ce doit être la même chose. Si les Bénis sont si... Énigmatiques, c'est parce qu'ils ont vécu d'autres choses avant d'arriver ici, des choses dont ils se souviennent et qui les marquent autant que ce qu'ils vivent ici. C'est pour ça qu'aussi sûrement que je sais qu'il faut rentrer chez soi au dix-huitième tour de sablier, eux savent d'autres choses, par exemple, qui et quand et comment vouvoyer. Mais c'est plus compliqué que cela. J'en parlerai à Matière.

Tout cela, je l'ai pensé très vite. C'est drôle, comme les pensées s'enchaînent vite dans la tête, alors que les expliquer avec des mots prend beaucoup plus de temps. Mais ça s'est passé en seulement le temps que quelques grains de sable ne basculent dans le bulbe du bas. J'ai dit tout de suite, alors que je riais encore un peu :

« J'ai vu cela ! C'est bizarre (je veux dire, cela m'intrigue). Je sais que beaucoup de personnes ont vécu avant d'arriver ici. Je croyais qu'elles venaient toutes du même endroit. Je ne pensais pas qu'il puisse y avoir... Tant de différences entre des personnes qui viennent d'un même endroit. Ici, par exemple, tout le monde fait la sieste entre le dix-huitième et le trente-cinquième tour de sablier. (je sais compter jusqu'à cent, maintenant ; lorsque je venais d'arriver, les mots « dix-huitième » et « trente-cinquième » ne voulaient rien dire pour moi. C'était juste une autre façon de dire : « quand les cloches sonnent la sieste. ») C'est gentil de dire ça, en tout cas... Merci. Toi aussi, vous vous habituerez... On s'habitue... Étonnamment vite !... »

Lorsque j'ai fini de parler, j'ai fait attention à son visage et à son expression. Il regarde autour de lui. Je l'imite, pour voir ce qu'il peut bien chercher des yeux. Il y a d'autres personnes qui s'attardent dehors comme nous. Il fait plus frais, à présent. C'est le meilleur moment : il ne fait plus chaud, il ne fait pas encore froid. « Il fait bon ». Je passe ma main dans mes cheveux pour les agiter, pour que l'air du soir passe entre les mèches. Chevalier parle à nouveau ; je tourne aussitôt la tête :

« Princesse, je sais que c'est un peu soudain, mais j'aurais grande joie de vous avoir à ma tablée ce soir. »

Comme il a prononcé les mots « grande joie », et qu'il a l'air d'y accorder de l'importance, dans la façon dont il le dit, je joins mes mains en souriant, et je me dresse un peu sur la pointe de mes pieds (les semelles de mes sandales restent collées au sol), et puis je dis avec une voix enthousiaste :

« Oh... Si ça peut vous rendre heureux, c'est avec plaisir ! Mes talons se déposent sur mes sandales et je mets les mains dans le dos en ajoutant : disez-moi juste ce que signifie « avoir à sa tablée », et on le fera ensemble ! »

Je me dis que peut-être je n'aurai pas envie d'être « eue à sa tablée », et qu'il est plus malin de savoir ce qu'est une chose avant de s'y lancer, mais il est trop tard de toute façon, il serait indélicat de reculer. Et puis, il a l'air d'en avoir envie. Ça me fait plaisir, de faire plaisir.
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Chevalier
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Chevalier
Béni
Mer 14 Sep - 18:10
« Oh... Si ça peut vous rendre heureux, c'est avec plaisir ! Disez-moi juste ce que signifie « avoir à sa tablée », et on le fera ensemble ! »


Chevalier ne peut s'empêcher de rire quelque peu devant les expressions de la jeune femme, se garder bien de se moquer toutefois. Cette façon qu'elle a de mélanger le vous et le tu et ses mimiques lui font déjà oublier ses tracas. Ce qui était une impulsion s'annonce comme une excellente soirée. Et l'homme se félicite d'avoir, pour une fois, agit sur un coup de tête.

"Et bien ... Il s'agit de partager des mets en bonne compagnie, tout en respectant les moeurs et la morale, afin de savourer un instant présent. Je pense." Déjà qu'il a remarqué que sa manière de parler embrouille la plupart des gens ici, sa pauvre amie ne doit vraiment pas s'en sortir avec lui. "Mais le mieux serait sans doute d'illustrer par un exemple ?" Propose-t-il pour porter secours. "Accompagnez-moi, nous irons sur la place principale sans quitter cette rue, je vous le jure, alors vous n'avez rien à craindre Princesse."

Il attend patiemment son accord avant de se mettre en route, marchant à ses côtés tout en l'admirant discrètement et en parlant de tout et de rien. Exprimant son avis et ses ressentis sur l'endroit étrange et merveilleux qu'est la perle et indiquant parfois une scène cocasse parmi les badauds qui les entourent

Les cheveux de Princesse sont magnifiques en temps normal, mais c'est la nuit qu'ils révèlent toute leur superbe, devenant une aura éclipsant même celle des saints dans les églises. Devant un tel spectacle il difficile de la voir autrement qu'en sainte elle-même, surtout lorsque l'on connait son caractère.

S'il existe des démons et des lutins ici, parmi ces êtres qu'on appelle incarnation, alors peut-être que Dieu a aussi envoyé des anges pour accompagner Titus, songe Chevalier, la plupart de ses incarnations sont d'ailleurs si innocentes et pures qu'il est difficile de leur voir le visage du démon malgré les dires de l'autre.

Dans ce cas Princesse serait sans doute un ange d'amour et de bonté, car même parmi ses semblables elle se démarque par son caractère et son auréole.

Chevalier se reprend, cela fait quelques temps qu'il a cessé la conversation pour se contenter de dévisager son invitée, perdu dans ses pensées. Bien sûr Princesse l'imite mais contrairement à lui elle a l'excuse de l'ignorance.

Heureusement leur arrivée sur la place lui évite une justification gênante en lui donnant l'alibi de la recherche du couvert. Il s'arrête au bord de celle-ci, observant les établissements alentour.


"Voilà ce que signifie inviter à sa tablé Princesse, choisissez l'auberge qui vous sied et nous irons souper dans celle-ci afin de partager un moment plaisant à discuter et manger ensemble. Il va de soi que je vous invite."

Il offre son meilleur sourire à la jeune fille, heureux de penser à autre chose.
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