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/Jour n°53/ Je mène une double vie (comme si je marchais sur un fil entre le jour et la nuit) • Moi

Vérité
Date d'inscription : 22/07/2016
Incarnation





Vérité
Incarnation
Mar 23 Aoû - 3:10
vérité  & moi
il y’a ces temps où l’amusement passe avant la raison ces heures de rires de sourires  de soupirs qui tracent des souvenirs indélébiles pour un être qui n’a vécu qu’une poignée de secondes
(elle est belle la vie vérité n’est-ce pas tu la savoures un peu plus chaque jour)
et tu te réveilles en grimaçant ta tête tourne tu as de la chance de ne pas avoir été de garde cette nuit tu te rappelles juste de
lui (celui qui n’a pas de nom qui t’amuse qui t’occupe oh vérité que tu peux être gamine parfois)
tu es une jeune enfant quand tes paroles le trompent quand tu vois son incompréhension mais sa manière de tout savoir et de tout ignorer à la fois oh oui c'est fort amusant vérité la tendresse dont tu comptes faire part est fausse fausse parce que cela fait peu de temps que tu es une fille (folle) de ce monde petite vérité petit mensonge
oh cette folie qui l’entraîne il est beau moi tu aimes le taquiner le charrier lui faire découvrir chaque chaque jour un quelqu'un qui n’est pas toi un sourire une parole agressive ou même des pleurs des bras qui entourent son cou n’es-tu pas pleine de surprise ma grande tu es
(le mensonge après tout celui qui explose au visage comme une évidence)
alors aujourd'hui seulement pour quelques tours de sablier tu décides d’être une amoureuse transie de te jouer de sa mémoire défaillante de ses souvenirs inexistants de ta féminité bien cachée et de tes yeux dorés qui brillent de malice de vide de rien du tout de colère ou même de tristesse
alors alors quand tu le découvres là presque collé à toi (vous êtes mignons non) quand il te suffit de tendre tes doigts pour caresser ses cheveux aussi blancs que les nuages presque inexistants tu sors de ton lit bien trop étroit pour deux ce lit un peu simple fait par des petites mains mais toutefois de bonne facture fait pour résister pas pour faire très joli et tu souris cette mascarade risque d’aller loin tu t’éloignes tes pieds nus glissent contre le sol de pierre et ta tunique en laine de cigogne qui recouvre tes courbes inexistantes
ton masque est posé sur la table il ne faut pas il ne faut pas pousser la mascarade trop loin non tu n'es pas un monstre pas un mystère
(juste le mensonge)
Et oh tu es peut-être un peu triste de devoir réveiller cet être endormi d’une main aux longs doigts vous allez avoir un peu beaucoup de temps comme ça (parfaitement dans le rôle de l’épouse)
tu forces tes yeux d’or à pétiller et ton sourire joyeux relève tes pommettes sans couleur diaphanes et sans charme
-Mon coeur ? Réveille-toi poussin, j’aimerai passer du temps avec toi.
ta voix est un peu endormie et tes mots si mielleux tu imites ce que tu connais vérité ces couples de bénis trop tendres vomitifs
(heureusement qu'il ne se rappellera de rien demain)
© ASHLING POUR EPICODE


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Moi
Date d'inscription : 13/08/2016
Béni





Moi
Béni
Mar 23 Aoû - 17:36

-  Mon coeur ? Réveille-toi poussin, j’aimerai passer du temps avec toi.

Et ainsi Moi émerge du néant, et ainsi Moi renaît à la vie.

Ses paupières papillonnent tandis qu’il cligne plusieurs fois des yeux, avant d’abandonner et les refermer dans un gémissement –à moins qu’il ne s’agisse plutôt d’un grognement ? Peu importe, en réalité, peu importe car ce n’est que la protestation d’un gosse qui refuse de se réveiller.

-   Je ne suis pas un poussin.

Il a la voix embourbée encore de sommeil mais aussi plus revêche, plus autoritaire presque, que celle dont les Perlais ont l’habitude.

Son esprit aussi est embrumé encore des restes de sa nuit alors il attend, paresseusement, il attend que le flou se dissipe et que le contexte se fasse clair.
De longs moments s’écoulent, de longs moments de silence et d’attente et de calme qui s’efface progressivement car non, non, décidément, rien ne revient ; brutalement il s’assied dans le lit, brutalement il est totalement réveillé.

Dans ses yeux écarquillés, la clarté d’un nouveau-né.

-   Je, je… je suis désolé je ne me souviens pas…

Moi bredouille ça à mi-voix, péniblement, et d’un geste tremblant il se frotte les tempes comme si cela pouvait l’aider.

Confusion, confusion –panique.

-   Je suis désolé, je suis désolé, je --

Il est désolé.

Il fixe celle dont les mots l’ont fait naître ce matin, la fixe en espérant qu’elle finisse par lui évoquer quelque chose, le premier quelque chose pour débloquer tout le reste et ferme les yeux avec dépit (brutalement) quand ça ne fonctionne pas.

-   Je ne sais pas, je… ne sais rien.

Moi ne sait pas encore qu’il sait tout et ne voit que ce qu’il ne sait plus.
Même s’il reste sûr de ne pas être un poussin.
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Vérité
Date d'inscription : 22/07/2016
Incarnation





Vérité
Incarnation
Mer 24 Aoû - 22:41
vérité  & moi
ah tendresse quand tu nous tiens
dommage que la tienne soit purement superficielle que ce sourire doux encré sur ton minois pâlichon ne soit pas réel et qu'il faudrait qu'une remarque te transperce le coeur pour qu'il redevienne indifférent et méfiant
ah le rire quand tu nous tiens
et tu mordilles l'intérieur de ta joue pour ne pas te moquer pour ne pas que tu ris ris ris pour se foutre bonnement de sa gueule oh non pas de délicatesse les mots sont ainsi oh c'est un peu triste non de ne pas savoir nuancer vérité tu le pourrais si tu savais simplement qui tu étais alors tu gardes cette mine dite adorable collée à ton faciès et tu laisses un petit rire malicieux t'échapper (quelle charmante mascarade)
-J'ai l'habitude que tu m'oublies, mais ne t'inquiètes pas nous résoudrons ces mystères ensemble poussin. Je sais que tu ne sais pas, tu ne sais plus et pourtant tu en sais trop. On t'appelle l'encyclopédie humaine, tandis que moi c'est Vérité. Je suis sûre que tu ne sais même plus pourquoi.
Tu tentes de lui prendre une de ses mains tendrement délicatement et de délecter de sa panique de sa confusion peut-être un peu aussi
(oh que tu es cruelle)
-Le plus important, c'est que tu te rappelles que tu m'aimes comme ça je ne ressentirai pas un amour à sens unique. C'est douloureux, tu sais. Enfin tu dois le savoir sans le savoir, je m'égare.
et tu tentes de l'attirer, de l'aider à se relever, tu tentes aussi d'approcher dangereusement ton visage du sien papillonnant de tes cils longs charbon
-Tu as faim peut-être ? Ou soif ?
(ta voix n'est plus qu'un murmure charmeur)
© ASHLING POUR EPICODE


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Moi
Date d'inscription : 13/08/2016
Béni





Moi
Béni
Jeu 1 Sep - 21:53
Aveugle, aveugle, Moi est aveugle, Moi ne voit rien, drapé comme il est de naïveté et l’oubli comme un bandeau vient couvrir ses yeux ; Moi ne voit rien, Moi se contente d’écouter les mots et d’y croire, de croire à tout, de croire quand on lui parle d’habitude alors qu’il a l’impression d’être tout neuf.

Les mots lui transpercent le cœur doucement doucement trop doucement et c’est une torture.

-   C’est ça mon nom ? L’encyclopédie humaine ?

Un murmure déçu prononcé du bout des lèvres doucement doucement trop doucement et en sous-titre quelque chose comme « ma vie doit être tellement triste ».

Focus --il faut qu’il l’écoute.

Vérité, elle lui dit s’appeler Vérité et elle parle même d’une raison mais il ne sait plus, il ne sait plus.

Vérité qui lui parle d’amour aussi et peut-être pâlit-il lorsqu’il se rend compte qu’en lui il n’y a rien, pas d’amour pour elle même lorsqu’il la fixe avec plus d’intensité encore pour tenter d’éveiller quelque chose --quelque chose n’importe quoi mais quelque chose s’il vous plait JE VOUS EN PRIE.

Rien, rien, rien de rien.

Il ne peut pas lui dire c’est vraiment trop horrible alors il serre les dents pour ne rien laisser filtrer, ne rien trahir du vide qu’elle lui évoque, surtout ne rien trahir parce qu’elle serait triste et elle ne mérite pas d’être triste.

N’est-ce pas ?

Malheureusement quand elle s’approche, Moi a un geste de recul réflexe, un vague sursaut effarouché et évidemment ça le trahit ; il est désolé, il s’en mordille la lèvre de frustration.
Puis essaie vaguement de changer de sujet, espérant que peut-être, peut-être, avec un peu de chance, elle ne s’en sera pas rendu compte.

-   Euh… oui, oui, j’ai un peu soif.

Sa voix est hagarde, son regard est perdu.

-   Ou est-ce qu’on est ?
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