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Dirty Dandy [en cours]

William Pennyworth
Date d'inscription : 31/08/2016





William Pennyworth
Mer 31 Aoû - 17:00
William Pennyworth
▪ Feat : création originale de sisbliss2
▪ Âge du personnage: 37 ans
▪ Groupe : Béni
▪ Jour d'arrivée : 6ème jour
▪ Jour de disparition sur Terre :30 juin 1856
▪ Ancienne occupation : Magnat de l'industrie
▪ Métier sur Terra :Guide
▪ Guilde :Savants hinhinhin
▪ Quartier :Bénis/Fusion/Palais
▪ Choix de la difficulté:cauchemardesque
▪ Code règlement : Mium.
Vœu
▪ Explication :William a fait le voeu de pouvoir lire en chacun, il en a résulté une faculté à déchiffrer la moindre micro expression et à lire dans le regard.
▪ Restriction :Il est atteint d'une forme singulière d'alexithymie, si en effet il peut déceler les émotions des autres grâce à son voeu il ne peut reconnaître les siennes, bien qu'il en ressente les effets physiques (rire, pleurs, tachycardie, etc..)



chui bô
Dans la tête de William, beaucoup de choses passent par le physique, que ce soit pour lui ou pour les autres. Dans ce sens, il se doit d’être irréprochable, qu’importe la précarité du monde qui l’entoure. Cheveux bruns impeccablement plaqués en arrière, posture droite, gestuelle noble, costume taillé sur mesure, corps entretenu, visage le moins expressif possible. Il attache une importance toute particulière à ce dernier point, car dénué de toute manifestation mentale de ses émotions, son visage n’en est que plus grotesque lorsqu’il en perd le contrôle soudainement, que ce soit en riant ou en pleurant. Il peut lire sur les visages et préfère qu’on ne puisse faire de même avec lui. Du reste, il émane de lui une arrogance indissimulable qui malgré tout force le respect, aidée de tout le reste.



Fabulous
La psyché de William (pour vous ce sera « Mr Pennyworth ») se résume à une priorité absolue, un désir dévorant auquel il ne peut se soustraire, acquérir, posséder, s’enrichir. S’accaparer un bien est la dernière chose qui puisse lui faire ressentir consciemment de la satisfaction, cette douce sensation résonnant en lui avec un doux parfum d’orgueil sommeillant au plus profond de lui, toujours là bien qu’invisible à ses yeux et à son cœur, il le sait. Mais que posséder dans un monde où l’argent n’existe même pas ? Ses ambitions démesurément amplifiées par l’absence de tout le reste sont horriblement bornées et aussi vides de sens que le désert qui les entoure indéfiniment. Du moins pour l’instant. Un jour cette masse grouillante de vers qui s’agitent dans le sable pour leur propre survie se disciplinera d’elle-même et il ne sera pas le dernier à prendre une part du gâteau lorsque ça arrivera. D’ici là il doit veiller à accélérer le processus, à ce que tout le monde soit à la place qui lui convienne pour maximiser la productivité. Chassez le naturel…
Le reste passe au second plan, absolument tout. Oh bien évidemment la raison ne l’a pas quitté, « être un magnat tyrannique assumé est une mauvaise idée » est pour lui aussi évident que « un et un font deux », surtout en présence d’un empereur aux pleins pouvoirs dans un monde et une société aux premiers balbutiements de son existence. Aussi, il ne ménage pas les preuves de générosité, ce qui est d’autant plus facile lorsqu’on sait ce que son interlocuteur veut en quelques instants.
Son esprit rationnel et sa logique sont tous deux affutés par la disparition de son ressenti émotionnel, manipulations et autres pièges retors sont donc aussi à l’ordre du jour. Son vœu lui a permis d’être l’être altruiste qu’il cherchait à devenir, sa restriction lui en a ôté toute volonté.
Au final, le mode de pensée qu’il a tenté de fuir en même temps que son monde d’origine lui est désormais imposé. Il est de nouveau contraint à ignorer les autres. Ce monde ci n’est pas synonyme pour lui de renouveau, mais d’éternel recommencement à l’identique.    

Histoire
Il fixe la table d’un regard vide, distrait. Ses yeux se posent sur son seul ornement, une modeste corbeille de fruits, des pommes et des oranges. Autour de lui un silence profond se fait, interrompu ponctuellement par le tic-tac d’une horloge de la pièce voisine et les cliquetis de l’objet métallique qu’il tient dans ses mains, le retournant dans tous les sens de manière à en connaître les moindres recoins. Il est calme, faisant preuve d’une inattendue attention pour cette vulgaire corbeille dont il ne peut plus détourner le regard, les détails de chaque fruit semblent petit à petit ressortir de cette image qui s’ancre dans son esprit avec une précision diabolique, lui donnant la désagréable impression qu’il n’a jamais rien su voir réellement. Ne rien voir… On ne peut pas dire que ce concept ne lui est pas familier… Il se figure cette scène qui se dépeint devant ses yeux comme une métaphore de sa mémoire, un empilement anarchique de quelques moments clés auquel il peut accéder à sa guise. Il n’a qu’à tendre la main…
Un bal quelconque, en 1834, une époque où il n’était pas encore le magnat de l’industrie qu’il est devenu par la suite, habillé d’un smoking impeccable. Au détour de quelques visages enjoués, son regard croise celui de celle qui allait devenir son épouse. Il lui sourit, elle fait de même. Il s’est évertué à lui offrir une vie parfaite et sans le moindre accroc en bâtissant une fortune colossale sur les bases d’une somme d’argent déjà considérable et d’un sens des affaires affuté, tous deux hérités de son père. Leur idylle atteint son apogée lorsqu’ils eurent un fils, qui reçut une éducation exemplaire, à l’instar de tout le reste. Le bonheur était au beau fixe, puis elle se suicida. Il ne pouvait rien lui refuser, mais elle ne pouvait rien lui demander. Il l’avait étouffée dans la maison de poupée qu’il lui avait construite, enfermée, toute à lui. Son fils l’a renié et s’est enfui. Il n’avait jamais rien su, jamais rien compris, sacrifiant son humanité et le bonheur des autres pour se conformer à un idéal de vie on ne peut plus ridicule et imaginaire. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il avait compris que son immense empire n’était qu’un gigantesque château de cartes qui n’attendait qu’à s’écrouler.
Il soupire et ferme les yeux. Sa main gauche vient effleurer le socle rond de la corbeille, la faisant tourner lentement. Un cercle froid se dessine sur sa tempe droite. Ce n’est pas la première fois qu’il essaye, mais il n’arrive jamais à s’y résoudre, pris en tenaille dans l’échec monumental qu’est sa vie, ce tourment qui à chaque instant ronge son cœur comme la plus vorace des abominations qu’il puisse se figurer et la peur de la mort, l’instinct de survie qui le rappelle toujours parmi les vivants, condamné à souffrir, à se meurtrir pour le restant de ses jours. Être ou ne plus être, telle est la question. Sa raison ne peut trancher, qu’en est-il du hasard ? Il cesse de faire tourner la corbeille. Il n’a plus qu’à piocher. Pomme, il vit. Orange, il tire. Il n’aura même pas besoin d’ouvrir les yeux pour savoir. Son cœur s’emplit pour la dernière fois d’un sentiment, la sensation amère de l’inachèvement, du vide. Ses doigts se referment en un froissement de papier. Il rouvre les yeux et voit un ticket, nonchalamment posé sur une des pommes. Il l’approche de son visage, le lisant attentivement. On lui propose d’exaucer un vœu. Il ne veut plus ne rien voir. Sans même réfléchir, sans même y songer un seul instant, ses jambes se meuvent, son corps tout entier attiré par l’adresse manuscrite comme un papillon de nuit sur un luminaire. Il aperçoit la porte et la traverse sans même hésiter. Dans toute sa vie, il a signé un nombre incalculable de contrats et en a refusé au moins le double. Il a appris à déceler les clauses en tout petit dans des formulaires de plusieurs dizaines de pages pour au final se faire berner par un ridicule bout de papier.
Tandis qu’il claudique dans l’immense étendue du désert, il aperçoit au loin un morceau de civilisation. Tandis que son cœur s’est vu toute sa substance arrachée par ce fichu contrat, il ne lui vient à l’esprit qu’une seule pensée, une seule envie dévorante à laquelle il se rattache.

« Un jour, tout ça m’appartiendra. »      
Irl
Ah que coucou, moi c'est Théo mais vous pouvez m'appeler Guide suprême. J'ai 17 ans, j'ai commencé le rp il y a deux ans environ et... c'est à peu près tout. Voila voila. Bon. On dit que j'y vais? Ok on fait comme ça. Allez à plus !(spéciale dédi au club BJR)
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Matière
Date d'inscription : 28/08/2016
Incarnation





Matière
Incarnation
Mer 31 Aoû - 17:18
Bienvenue !

Je trouve ton perso très intéressant, j'ai hâte de voir ce que ça va donner en rp ! Et pour l'avatar (qui est magnifique au passage), c'est une création originale de sisbliss réalisée par 2013, voici l'oeuvre en question ~
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William Pennyworth
Date d'inscription : 31/08/2016





William Pennyworth
Mer 31 Aoû - 17:20
Merci pour l'info ! Je vais édit ça !
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Titus
Date d'inscription : 13/07/2016
Béni





Titus
Béni
Jeu 22 Sep - 17:29
Coucou mon petit requin ♥


Je voulais juste te préciser que sur Terra il n'y a pas trop de costard cravate et d'ailleurs avec une moyenne à 40 degrés il y a de quoi se liquéfier hinhin. Je sais que c'est pour qu'il corresponde un maximum de l'idée que tu te fais d'un homme tiré à 4 épingles, maiiis c'est difficile dans le désert. Surtout que j'imagine mal Wiwi porter son costume 5 jours sur 5 depuis le jour 6 /meurt ça ferait crado un peu. Pas de gel pour les cheveux non plus sur Terra donc il doit être un peu décoiffé. (sinon ta fiche envoie du lourd ptn) (le cara & l'histoire sont super) (par contre je te laisse pas mon royaume tu rêves bb)
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Péripétie
Date d'inscription : 03/07/2016
PNJ





Péripétie
PNJ
Dim 25 Sep - 19:01
Coucou ! Est-ce fini par ici? coeur

Ps; c'est toujours marqué en cours
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