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EAT MUSIC ONLY

Archimède
Date d'inscription : 26/08/2016





Archimède
Jeu 1 Sep - 20:18

EAT MUSIC ONLY 716583Bonjourtoutlemonde
MES CHÈRES PETITES BIQUETTES !

J'espère que tout le monde va bien. Bon, faisons simple mes chers compatriotes : Je viens vous proposer un jeu d'écriture des plus distrayant -en vrai, je sais pas- pour vos soirées endormies ou ennuyeuses. Ce jeu est simple:

- Chaque personnes devra écrire en utilisant pour thème la musique précédemment citée.
- A la fin de votre merveilleux petit texte, il vous faudra mettre un thème pour le prochain Rimbaud voulant s'essayer à l'exercice.

A vos playlists.

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Princesse
Date d'inscription : 13/07/2016
Incarnation





Princesse
Incarnation
Ven 2 Sep - 1:00
J'ouvre la porte.


Je n'fais pas de bruit.


Je la referme.


À moi la nuit.

Mains dans les poches, manteau fermé, les bottes du frangin claquent la chaussée. La rue du Pakistan est noir la nuit et ses lampadaires fatigués ; l'avenue d'Egypte longée par la muraille éclairée. C'est elle que je suis parce qu'elle mène au tramway et que le tramway mène à la liberté.

Pas un chat dehors. Ceux qui errent sont gris. J'en ai rien à faire. À moi la nuit.

Les parkings sont vidés. Ils ferment à vingt-deux heure. Il est passé minuit. Pas un chat dehors, j'ai dit. Mais je sais où les voir. Je cherche le tramway. Il dort lui aussi. Mais sa route tracée.

Je suis les rails.

Toute la journée, je suis enfermée. J'ai envie d'liberté. Je r'garde par la fenêtre. Le ciel est bleu. Le jour est gris. À cause des murs jaune sale. Mais la nuit. La nuit. Les murs sont gris. Le ciel est rouge. À cause d'une ville illuminée. Moi j'veux m'illuminer. J'ai besoin de sortir. Respirer la lumière. M'inhallumer.

J'espérais faire quelque chose de plus long, d'aussi long que la chanson (j'essayais de caler le rythme des phrases sur celui de la chanson), mais je préfère m'arrêter là, mais je continuerai (ou recommencerai) sûrement dans mon coin c:

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Archimède
Date d'inscription : 26/08/2016





Archimède
Lun 5 Sep - 5:25
Le sable à perte de vue. C’est fou ce qu’il peut y avoir comme sable dans ce fichu désert. Et au milieu de ces grains de sables, soudainement, apparait un chapeau. Un Stetson aux coutures aussi dorée que le sable et le soleil et au tissu en jean bleu délavé assortis avec la veste de celui qui le poursuit. Ses pas sont maladroits dans la dune, dans le sable, dans les crevasses, mais il veut récupérer son chapeau. Son visage, comme noyé dans un bandana au rouge vif –quasi neuf-, n’exprime que mécontentement via ses sourcils épais et sombres se pressant comme amoureux sur les iris couleurs de ciel d’été.

Et à sa suite, un homme chevauche un chameau, amusé par la danse agacé en frémissant doucement de la moustache. Dans son dos, une cithare comme seul bagage, le soleil chauffe aussi durement qu’il a coutume de le faire. Un couple d’ami s’il en est, comme on en voit partout et dans le monde entier, ou du moins ce qu’on pourrait croire en les observant ainsi du haut de l’omniscience du narrateur.

Mais alors vous aurez remarqué le léger scintillement à la ceinture de celui portant la moustache aussi fièrement que son six-coups. Son rire, grave, s’élève davantage en voyant l’homme rougit par le soleil proféré de trop nombreux jurons dans un Italien crasseux et probablement campagnard. Il est des mots qu’on imagine sans mal être des insultes même sans parler un mot de la langue. Et ainsi, tordant sa moustache dans une boucle parfaite, l’homme se gausse face aux différentes insultes et menaces proférées à l’encontre des Dieu et probablement de sa propre mère.

« Kassim, c’est de la folie et tu le sais. »
« La seule folie que je connais, Salvatore, c’est celle qui t’as habité. »

Finalement le chameau s’immobilise et s’assied, laissant Kassim descendre de son dos en se massant la nuque. Il se penche pour détacher une pelle ayant probablement autant vécut que lui-même pour la tendre à l’homme dont le chapeau restera perdu à jamais. « Creuse. » Et il creuse, proférant quelques suppliques sans vraiment de succès, le revolver posé sur le front. « On me cherchera ! » qu’il tente, se heurtant au mutisme de l’arabe qui, sans scrupule, l’observe en croisant les bras. « On viendra me venger. » Un sourire s’épanouit sur le visage de l’homme, faisant frémir à nouveau sa soigneuse moustache, avant de disparaitre comme elle est venue sous l’amas de poil.

« Tu ne peux pas me faire creuser ma propre tombe, Kassim ! »
« Tu l’as creusée toi-même en posant la main sur Aïcha. »

On retrouva le chapeau de Salvatore, mais jamais la tête s’y rapportant.

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Dipti
Date d'inscription : 12/08/2016
Incarnation





Dipti
Incarnation
Jeu 15 Sep - 1:04
Je sens ces petites particules d'eau qui courent le long de ma peau, s’immiscent entre mes frissons et crée des zones de froid exquis, tremblotants, sur cette peau beaucoup trop chaude.

Ces instants ou la magie du soir et des étoiles imprègnent votre corps, ou toute la nature se réunit pour faire de votre corps l'objet des désirs de la terre, des regards et des instincts primaires.

L'eau, source de vie, autant que le serait le corps de jeunes gens pleins d'énergie, me chuchote les secrets que la nuit dissimule dans son obscurité, en se faufilant entre mes seins et descendant le long de mes reins.

Ces instants ou rien n'a plus d'importance à part le reflet de la lune sur votre peau, ou on se sent prêt à faire des éléments ce que l'on veut durant quelques secondes, ou on se perd dans ses propres désirs avec délice et délire,  pour ensuite faire secrètement de nous le maître du monde.

Ces instants ou tout paraît possible, avant d'être ternis comme du métal rouillé par les désillusions qui reviennent au petit matin, ces matins ou ont se dit, accoudés à une fenêtre qui nous montre le monde que l'on voulait faire sien, que le temps d'une nuit, on l'a été.

Le temps d'une nuit on l'a été.

On l'a été.

Magnifique.
Vous m'avez fait écrire quoi là.

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