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Soixante sept coups retentissent dans la nuit (P.V Agapè)

Takeko
Date d'inscription : 21/07/2016
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Takeko
Incarnation
Lun 8 Aoû - 22:37
Glaciale Soirée
Agapè & Takeko


Il y a ce vent d'Est qui plane, léger et ensuite si violent. Il agite tel un tisonnier s'étant collé trop longtemps aux braises le reliquat des douleurs sur une poignée de visages. Des visages fermés, teintés du noir d'un bout de tissu pour cacher lèvres et nez à cette lèche "brûlante" du froid d'un soir. Tous s'agglutinent par groupes de trois ou quatre selon les besoins, sur un toit ou bien dans des ruelles sombres; resserrés pour mieux se tenir chaud, en attendant ce qu'ils doivent attendre.

Tressés et parés de leurs plus beaux atours, les ombres planent et flânent jusqu'à ce que leur heure vienne. Portés de brise, aussi légers que la bise, jamais ils ne bougent, ni ne fléchissent. Seul l'apparition de Lui, lui leur but de vie, les fera se repaître du plus beau des festins.

Au milieu de ces hommes, car oui, il n'y a que des hommes, se trouve cependant une femme. On ne peut voir qu'elle pendant un certain moment, souffle court, mais régulier, fine taille, mais ancrée dans ce sol où se mêle poussière et sable venant d'au delà des murs. Alors que personne ne bouge, elle est la seule qui décide de tirer sur son tissu afin de pour voir mieux "sentir" son environnement. La réponse ne se fait pas attendre quand le vent se met à revenir à la charge, tel un bélier de siège. Souffle immense qui d'une seule "expiration" de son dieu, Eol, fait branler le bois des portes et étals du quartier.

La jeune femme frémit et lâche impunément sa vapeur chaude à la face de ce vent plus sauvage que ceux que ces patrouilles traquent. Vapeur bien vite effacée dans l'immensité sombre et peu accueillante de la nuit. Quelques éclats de voix fusent ici et là, suivis d'autres éclats; cette fois lumineux. Cela vient d'échoppes plus ou moins éloignées des autres. La jeune femme s'accroupit alors, quelques mèches s'étant rebellées contre le roi chignon battant au vent comme pour intimer un rythme à ce qui se pressent.

Battu battant, battre est le coeur dans ses intenses battements. Vol et vivace vie vient vers vous. Les armes luisent légèrement et d'un coup d'un seul, le coeur saute dans un unique battement.

Lance en main, tandis que tombent les premières ombres qu'ils sont sur celles rebelles et impétueuses attaquant plus faible que soi, la femme brandit, la femme ... lance. On entend la lame filer puis se ficher dans une sorte de masse molle, craquant tout de même : un mollet. Puis un hurlement perce. Le voleur est attrapé et alors ... Takeko peut apparaître. Elle descend élégamment, aidée par deux de ses officiers puis vient à la rencontre du premier voleur attrapé.

"Il est dit selon le 7ème commandement : Le bien d’autrui tu ne prendras ni retiendras injustement. Rendez ce que vous avez pris. Maintenant."

La voix n'est en rien tendre, ni non plus agressive; seul l'Autorité s'en dégage. Et son nom est Takeko.


© ASHLING DE LIBRE GRAPH'




P.S:
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Agapè
Date d'inscription : 29/07/2016
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Agapè
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Mer 10 Aoû - 21:54
Il fait froid aujourd’hui. Emmitouflé chaudement, je cours dans la ville. Ma mission du soir provient de la Milice. Depuis leur centre ils m’envoient à la recherche de la patrouille du Grand Bazar. C’est assez commun de suivre une patrouille pendant ses déplacements, surtout pour un messager. J’observe Perle qui se réchauffe autour de moi. Les âmes se rapprochent et se raccrochent aux autres, à la recherche de la chaleur.

Moi je regarde leurs âmes pétiller. Ils sont beaux, chacun dans sa nuance. Ce marchand de dromadaire possède une énergie bleue qui m’enveloppe et me fait sourire. Cette femme qui achète de quoi manger est jaune. Elle réchauffe et donne envie de se laisser envahir par la joie. Et cet enfant à l’aura verte, qu’on voudrait faire voltiger dans les airs en lui racontant mille-et-une histoire.

Je prends une bouffée d’air et rit, distribuant autour de moi la joie contenue dans mon enveloppe charnelle. La fumée s’échappe de ma bouche, venant se mêler au souffle des autres habitants.

Mes cheveux blonds touchent le sol quand j’entre dans le quartier du Grand Bazar. Mes yeux curieux se faufilent et pétillent. Que c’est beau. Ces teintes qui, mêlées aux auras vivaces des passant, ravissent mes pupilles… Je me recentre quelques secondes. Il me faut maintenant trouver la patrouille. Compte tenu de leur heure de départ, ils ne devraient pas être très loin. J’avance en observant, attentif.

Et puis plus rien. Un cri. Ce hurlement déchirant. Il entre en moi et me parcourt, faisant trembler mon corps. J’entrouvre les lèvres pour le laisser s’échapper. Mon souffle est coupé. Je me sens déchiré, affolé. Mes mains tremblent. Leurs auras se ternissent, ce n’est pas eux que je cherche. Où est-il ? Où se trouve cet homme qui souffre !

Je vois le rouge au loin. Je me mets à courir, slalomant entre les nombreuses échoppes. Je le distingue de mieux en mieux. Il est au sol, blessé. Son aura bat autour de lui, intensifiée par la terreur qui l’a pris. Ça y est, je suis face à lui. Je l’observe, haletant. Du sang tâche le sol, gouttant de son crâne et de sa jambe. Une lance y est plantée, et il m’est impossible de la dégager. Mon cœur se soulève et ma jambe flanche. Je tombe à genoux à ses côtés et vient l’entourer de mes bras. Le protéger, je dois le protéger. Mon bras vient soulever sa nuque, il respire. Mes cheveux forment dès lors un rideau protecteur autour de l’homme et, mes yeux plongés dans les siens, je pleure. Le protéger, je dois le protéger.

Il est jeune, brun, fin, grand. Des yeux noirs perçants. Chacune des mes respirations est pour lui, pour le maintenir hors de danger. Le protéger, je dois le protéger. Il me regarde d’un air surpris, ne semblant pas comprendre que maintenant tout ira bien parce que je suis là. Je lui souris avant de relever la tête. Mes yeux croisent cette femme à l’aura mauve ternie. Les larmes reviennent et le sourire s’efface.

Dans mon regard se mêlent la détresse, l’incompréhension et surtout une question :

- Pourquoi..?

Le protéger, je dois le protéger.
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Takeko
Date d'inscription : 21/07/2016
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Takeko
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Mer 10 Aoû - 23:31
Glaciale Soirée
Agapè & Takeko


On dit de la femme qu'elle doit pleurer, aimer, protéger l'homme blessé au combat pour que celui-ci retrouve en lui les forces qui alors lui manquaient durant ses batailles. Lui, cet homme blessé n'est en rien un guerrier, ni un homme; il vient d'en tuer un ou du moins, d'en blesser un au vu du sang sur son torse et ses mains. Il abdique lentement lorsque la voix retentit, accepte sa destinée de voleur et ne se débat point dans de futiles quémandes d'innocence. Il lâche alors le panier de précieux de ses mains rouges disgracieuses, le laissant rouler tel la tête tranchée nette par le bourreau. Un paquet que la dame armée récupère de gestes précis et secs, mais dont on dénote quelques traits délicats de féminité. Elle inspecte le contenu de cette besace, visage fermé à toute expression d'horreur devant le sang qui tâche le métal précieux ou expression de désolation face à la nourriture écrasée et donc gâchée. Nous pourrons dire que, au vu du contenu elle est "contentée", il a rendu l'objet de son larcin.

Mais bien vite, alors que la lance s'apprête à se retirer de la chair tendre dans un coup sec qui ne déchirera pas plus cet homme dans sa douleur, une personne fait irruption devant celle-ci dans une volée de cheveux blonds, illumination douce dans cette nuit tachée de vi. La main posée sur le bâton tire tout de même la lame fichée dans le mollet, lame que la dame au teint d'albâtre regarde pour en vérifier la solidité, la nettoyer de ce liquide suintant sur ses rebords avant de la placer derrière son dos. Ses hommes s'apprêtent à aller agresser l'intrus, lui ce si blond, blanc, pur, à lui faire mal car ils savent que bloquer un lapin capturé de ses pattes de loups griffera toujours le lapin.

"Arrêtez."

Je ne suis pas homme. Un homme tue simplement en ces lieux et temps troublés. La femme attendra toujours avant de rendre son jugement.

La main libre de la femme s'élève et tout le monde alors se fige; même le vent semble avoir peur d'elle car son souffle se fait plus faible. Et leurs yeux se rencontrent à nouveau dans l'une de ces danses propres aux jeux de regards. La lueur dans ses iris vaque de droite à gauche lentement, puis revient en son centre pour de nouveau mieux tournoyer tandis qu'autour d'elle, le monde revit, les gens agressés sortent et reprennent leurs biens. Puis soudain, ces yeux disparaissent sous ces paupières blanches et ces longs cils suivi d'un long soupir. Est-elle agacée ? Blessée ? Paniquée ? Pas le moins du monde. Calme, elle est. Calme elle restera. Implacable elle sera.

"Pourquoi doit-on blesser pour voler ce qui ne nous appartient pas. Pourquoi quand le voleur est blessé par le bras de la Justice est-il aveuglément protégé, alors que d'autres, lésés devraient l'être ?"

Dame Takeko tire alors sur sa robe de guerrière, poussant les pans vers la droite pour lui permettre de fléchir puis de mettre genou à terre car la règle primordiale est : toujours être à égalité avec son interlocuteur. On voit enfin ses longs doigts s'animer et englober le tissu de la besace souillée pour tendre le contenu ensanglanté à ce qui est pur.

Innocence. Dans ta décadence tu fais preuve d'innocence face à la violence. Mais vois-tu dans ta lumière aveuglante, l'ombre qui seulement veut t'infliger une mort lente ?

Ce visage pourra se tordre d'horreur, mais la vérité est là, teintée de rouge entre les doigts de porcelaine de la femme guerrière. Vois, mon enfant. Vois ce qui est. Entends les cris implorants deux rues plus loin, sens comme ce vieillard traîne plaie béante sur le flanc. Takeko referme ensuite la besace, se redresse puis fixe d'un air sec l'ange des rues.

"Tu dois le lâcher."

C'est ainsi. Il est voleur. Et lui, simple être aimant. Il le lâchera, la voix l'intime. Le coeur voudrait s'excuser, mais il n'y a pas à s'excuser. Les mains voudraient consoler mais elles sont souillées. Alors la Dame contemple juste l'être frêle jusqu'à ce que l'on l'appelle. Et dans un mouvement trop sec, son chignon se délie et laisse glisser ces longs cheveux noirs au vent.

"Chef. Il y a une prise d'otage. Nous avons besoin de vous."
- Je finis ici et j'arrive."

Takeko essuie ses mains rouges sur sa robe avant de se rendre quelques pas plus loin au chevet du vieillard à n'en point douter mourant.

"D'après toi, qui que tu sois. Réponds à ma question. Dois-je abréger ses souffrances ?"

L'innocence doit apprendre. L'innocence se doit de réagir face à la réalité de la vie. Alors fais.

© ASHLING DE LIBRE GRAPH'


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Agapè
Date d'inscription : 29/07/2016
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Agapè
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Jeu 11 Aoû - 15:23
L’aura de celui que je protège palpite, il crie de douleur. La femme mauve terne a retiré la lance et l’essuie maintenant méthodiquement. Je ne la quitte pas des yeux, elle ne doit pas le blesser encore. Il souffre. Je sens les auras autour se faire menaçante alors je caresse la tête de l’homme, tout ira bien. Le protéger, je dois le protéger. Elle lève la main et parle, la menace cesse. Sa couleur revient et le vent se fait plus calme.
Ses yeux se rivent dans les miens. Je reste sur la défensive, mais l’aura de mon protégé semble moins douloureuse. Sa palpitation se calme et je soupire, soulagé. Tout ira bien, je le protège. Je la fixe.

Elle parle, une question qui n’attend pas de réponse autre que mes larmes qui reviennent perler au coin de mes yeux. Ses mots sèment la peur dans mon esprit, l’angoisse d’un autre être qui souffre. Gardant l’homme contre moi je parcourt de mes yeux les environs, à la recherche d’une aura dont les palpitations indiquerait une souffrance. Elle se penche et la voilà, un genou à terre, face à moi. Dans sa main du sang. Un tissu et du sang. Mes oreilles sifflent et ma vision s’éclaire. À côté de ces âmes ternies, plus loin, j’en sens une qui meurt. Mes larmes se font plus abondantes, je ne peux pas crier, je ne peux pas parler.

Elle se redresse et me fixe alors que fuse son ordre. Je vois son aura qui brusquement fond sur moi, me faisant obéir. En tremblant, mes mains reposent au sol celui qu’elle appelle voleur et que je voulait protéger. Mon cœur se serre, j’ai mal pour lui qui retourne contre le sol glacé, j’ai mal pour celui étendu plus loin, que la vie quitte peu à peu… De mes yeux pleins de larmes je vois son aura bleue battre de plus en plus bas, se dissiper comme si le vent la balayait. La femme en mauve s’en approche, je vois les auras se mêler et entends la question. Je sais ce que je dois faire, ce qu’il faut répondre.

Mes lèvres s’agitent et des mots tremblants en sortent tandis que mon regard la supplie d’aider l’homme qui s’éteint. Je sens sa détresse, sa peur et sa douleur. Mes larmes cessent un instant et je m’incline, ne gardant que mon regard relevé vers elle tandis que mes cheveux blonds traînent au sol.

- Il souffre, je ne peux pas le sauver. Je ne veux pas qu’il souffre. Oui. Il faut l’empêcher de souffrir !

C’est mon cœur qui crie. C’est mon cœur qui supplie.

C’est dans ce laps de temps où mon cœur pleure et crie qu’une main me saisit. Celui qu’elle appelle voleur et qui jusqu’à présent souffrait au sol m’a agrippé et me supplie de le sauver. Mais je ne peux détourner mon regard de cette aura bleue qui s’enfuit.
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Takeko
Date d'inscription : 21/07/2016
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Takeko
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Dim 21 Aoû - 12:16
Glaciale Soirée
Agapè & Takeko


Dans ses mains coulent l'argent, pur, brillant sous la lune et ses nuages nageants. L'ombre qui plane au dessus d'eux pèse de son poids sur leur coeur. Et l'Ange sent alors ce que voit la Dame en Noir : la douleur. Dans ses mains coulent le vermeil, pur, sanglant sur son corps affaibli déjà enfermé dans un demi sommeil. Sa bouche s'assèche, ses mains arrachent et plantent des ongles dans cette peau aussi douce que celle de la pèche; il supplie. Suppliante complainte tactile, ô homme que ta vie te semble soudain si volatile, pas un oiseau pour siffler un mélodieux chant, tu sens sur tes joues ce flot de larmes montant. Impossible de parler, ce qui est corps est trop affaibli, dans ses yeux encore on sent cette peur de l'oubli. Ange blond, vois donc ce qui est personnifié comme la Mort, celle qui fera comprendre tes torts. Archange Michel l'a fait avec Satan, diabolisé dans les livres d'antan.

Entends-tu, entends-tu seulement, l'appel déchirant ? Consumée de peur, consommation dans le malheur. Ils arrachent, et l'on s'entache; de sang

"Vieil homme. Je suis Takeko."

Et l'homme dans sa torpeur de douleur lève la tête doucement, sa peur envolée soudainement. Il voit dans son flou le visage qu'il a attendu, non pas la Mort, mais la Mort Juste, d'une femme emplie de vertus.

"... Takeko ..."

Lâche-t-il simplement, plus lucide qu'il ne l'était avant. Son visage dodeline alors vers l'apparition dorée, lumineuse et immaculée. Son sourire de mort, édenté, un peu absurde dans sa joie à peine cachée. Oui, il est soulagé; il est entendu ! Malgré les supplications de son agresseur là, étendu.

"Pouvez-vous ... pouvez-vous porter pour moi ce cadeau ? À cette dame aux chats, qui vit un peu plus haut."

Son index se lève alors en tremblant vers une des bâtisses de la rue en pleurs et à sangs. Juste un signe un hochement; et l'homme soupire, attend en souriant. Et Takeko alors prend la main de celui qui est tant Innocent. Délicatement, leurs mains se joignent sur l'argent. Glissent alors des tremblements diffus entre leurs doigts joints, mis à nus; dans tout ce rouge coulant.

"Nous allons l'aider, ensemble."

La phrase dicte, et leurs mouvements s'assemblent. Et l'argent de lame, s'enfonce pour retirer à l'homme ses dernières larmes; de douleur. Takeko ne pleure pas, Takeko contemple juste ce corps sans vie avant de s'incliner devant lui respectueusement. Elle prend entre ses doigts la besace, la cache à la vue de l'être encore rampant à leurs pieds dans sa lente disgrâce. La femme pivote légèrement après avoir essuyé de son vêtement les petites mains de l'innocent. Elle prend encore, la responsabilité et le vent pour elle se met à pleurer en une lamentation, de sifflements.

"Tu seras soigné, mais aussi jugé. Surveillé, comme tes camarades encore en fuite. Et sache ... " elle se rapproche du lâche"... que pour chaque mort, nous appliquerons ce qu'il faut pour que vous rachetiez votre conduite. Ensuite. Je t'interdis de le toucher."

Le voleur s'exécute en étant parcouru par un frisson d'effroi, retirant ses mains loin de celui qui aurait supposément pu le sauver de la loi. Il ne doit pas le tâcher. Quand enfin, on retire l'assassin voleur du sol pour l'emmener loin de son acte fol, la Dame s'avance vers l'immaculé enfant et demande de sa voix en imposant.

"Quel est ton nom, Innocence."

On entend ailleurs des cris et des pleurs, on attend de Takeko qu'elle se presse vers les hauts lieux de heurts. Mais elle veut savoir; qui es-tu, toi, si frêle, si aimant, même de la pire espèce rampante dans ce qu'est la Vie, cette course incessante ?

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